(Investir au Cameroun) - En glissement annuel, au 31 mai 2021, le niveau général des prix à la consommation des ménages a cru de 2% à Douala, la capitale économique camerounaise, selon les données de l’Institut national de la statistique (INS). « Cette hausse provient en grande partie de la progression des prix des produits alimentaires (+4,1% après +4,2% le mois dernier), des boissons alcoolisées, tabacs et stupéfiants (+3,5% après +3,6% le mois dernier), ainsi que des loisirs et culture (+2,0% après +2,2%le mois dernier) », explique l’INS.
Dans son rapport, l’INS n’explicite pas les raisons du renchérissement de la vie dans la capitale économique camerounaise au mois de mai 2021. Mais, à l’observation, les ménages de Douala, comme ceux de l’ensemble des grandes villes camerounaises, dont la consommation est fortement dépendante des importations, semblent payer le prix de la perturbation de la chaîne logistique mondiale, du fait de la 2e vague du coronavirus.
Mais, au-delà de cette réalité, qui a perturbé les activités d’import-export, les opérateurs économiques de la Cemac disent aussi éprouvent de plus en plus de difficultés à payer leurs fournisseurs à l’étranger, à cause de la nouvelle réglementation de change en vigueur dans cet espace communautaire. Selon le Groupement des importateurs de riz, l’une des denrées les plus consommées dans le pays, l’on s’achemine vers une pénurie au cours des prochains mois, en raison des difficultés d’approvisionnement.
Dans la même veine, la filière avicole locale voit sa production s’amenuiser au fil des jours, et les prix des produits grimpés sur le marché. Ceci, à cause des difficultés à s’approvisionner en œufs à couver et poussins d’un jour à partir de l’étranger, la production locale étant insuffisante, selon l’Interprofession avicole du Cameroun (Ipavic).
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